à l’origine….c’était la fin
Dans le hors-champ: la crue…1910
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
La voyante automate de Pigalle
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Les surréalistes au désert de Retz
la vièle fantôme du boulevard
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
Excès de vitesse!…en 1960
le sort forain des cavalcades
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
le décor est le spectacle
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
l’or mélancolique des Parisii
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
le Paris magique de Georges Méliès
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
En 1913, la rue de la parcheminerie
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
la Vestale du Père-Lachaise
Le temps passe…le souvenir reste
Les fantômes de la colonne de Juillet
comme une étreinte impossible
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
rouge sang comme au coeur
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Derrière les barricades, la place des fêtes
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
à l’ombre filante des Filous
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
le vendeur de verres et d’alambics
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
la redondance du faubourg…du Temple
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
le baptême mythique de Paris par Gargantua
…à la croisée des chemins