l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
le sort forain des cavalcades
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
Excès de vitesse!…en 1960
à l’ombre filante des Filous
la Vestale du Père-Lachaise
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
le Paris magique de Georges Méliès
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
la vièle fantôme du boulevard
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
le vendeur de verres et d’alambics
Derrière les barricades, la place des fêtes
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
Les fantômes de la colonne de Juillet
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
à l’origine….c’était la fin
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
Le temps passe…le souvenir reste
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
Les surréalistes au désert de Retz
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
le baptême mythique de Paris par Gargantua
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
La voyante automate de Pigalle
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
En 1913, la rue de la parcheminerie
…à la croisée des chemins
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
rouge sang comme au coeur
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
l’or mélancolique des Parisii
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
comme une étreinte impossible
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
Dans le hors-champ: la crue…1910
le décor est le spectacle
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
la redondance du faubourg…du Temple
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)