Le Défenseur du Temps, Automate…et Don Quichotte (dans le beaubourg ancestral des Saltimbanques)
Les fantômes de la colonne de Juillet
Saint-Lundi, patron occulte de Belleville!
l’imagination est comme le soleil tant qu’elle ard
Le grimoire des poètes qui se sont succédés sur les tables du Cabaret du Lapin Agile, à Montmartre
Les surréalistes au désert de Retz
“Toi qui a passé les épreuves…tu entres dans le rêve”-la rue du Figuier en 1924 dans le sillon d’Atget
L’autome crépusculaire de Toulouse-Lautrec au Moulin-Rouge
Le célèbre inconnu du Pont des arts, maître du silence des orgues-enfances (1957)
Mouna Aguigui, prince de Beaubourg, roi des Saltimbanques
l’anneau du droit d’asile sur la porte de Notre-Dame
le Paris magique de Georges Méliès
Des pavés de bois pour pallier la crue, en 1910, rue Bonaparte
Belleville en 1844: l’orée de la forêt…
Aux portes de Paris, les montreurs d’ours
l’Isis des premiers Nautes, l’Aphrodite des réveils
un palais chinois avant les Buttes-Chaumont
À Montmartre, en 1900, l’attente contemplative
l’énigme du tarot de Jacques Viéville, maître cartier à Paris vers 1650
à l’enseigne de la Lune, rue Montorgueil
Le dieu Horus sur l’épaule du temps qui passe… dans le regard captif de Doisneau en 1950
Apparition ou rémanence: la Môme Bijou, étoile filante de l’avant-guerre dans l’oeil interlope de Brassaï
le vendeur de verres et d’alambics
Le cancer métastasé d’un réverbère, rue des Tournelles
la redondance du faubourg…du Temple
Le vent d’Est souffle sur les faubourgs qui sont encore la campagne, au XVIIème s.
le baptême mythique de Paris par Gargantua
Le phénix alchimique sur la rosace de Notre-Dame
l’oeil occulte des eaux profondes de Belleville
Excès de vitesse!…en 1960
à la santé de la Goulue dans les faubourgs viticoles de Montmartre
l’or mélancolique des Parisii
L’emblèle de Gilles Corrozet, premier historien de Paris, au XVIème s.
La voyante automate de Pigalle
à l’origine….c’était la fin
Au pied des gibets… fleurissent les Mandragores (le spectre de Villon, la kabbale de Brassaï)
La Dive Bouteille…il n’y a pas si longtemps encore au 68 boulevard Richard Lenoir
à l’ombre filante des Filous
Sainte-Catherine, proue secrète du Sentier
Dans le hors-champ: la crue…1910
l’hypnose surréaliste de Robert Desnos
L’enseigne parlante de la maison de l’alchimiste, 51 rue de Montmorency
L’Arlequin anachronique du Montmartre de Picasso
à l’enseigne d’un marchand de vin du faubourg-Saint Antoine
Les chiens aboient…La caravane passe… 60 rue de turenne
Sur le pont du Caroussel en 1852, les enfants d’Hermès, ces fantômes…
“la Souterraine” de la banque de France où dort l’Or national des alchimies ensorcelées du Capital
la vièle fantôme du boulevard
En 1913, la rue de la parcheminerie
Dans le Pigalle interlope des fins de partie, la Môme-bijou trinque avec le temps
Le temps passe…le souvenir reste
Derrière les barricades, la place des fêtes
Miss Kick, voyante…et aveugle, rue Mouffetard, en 1957
comme une étreinte impossible
L’étoile filante…des Mages et des Poètes
“le vin du Château-Tremblant monte à la tête du rêveur et lui ramone les idées “-Quai de l’Oise, vers 1960.
sonnante et trébuchante: la monnaie factice du Cabaret
la Vestale du Père-Lachaise
le décor est le spectacle
“La femme coupée en deux” dans l’entresort fantastique du Docteur Lynn, en 1879 aux Champs-Élysées
le sort forain des cavalcades
La Cour des Miracles…juste à côté,dans le hors-champ
Les fantômes de la Guillotine métamorphosés en tours de prestidigitation à l’aube de 1900
…à la croisée des chemins
À une passante…(Et Brassaï, Baudelaire)
l’enseigne la plus ancienne, toujours à flot
à l’Ouest, la rue de l’Ouest, à l’aube en 1970
Via Crucis et Montmartre… ce Golgotha
Au matin du 20 Novembre 1903, les regards levés vers le ciel au passage du Ballon “le Jaune”
la barque des premiers Nautes, l’Isis des premières proues
rouge sang comme au coeur
Sur le pont Mirabeau, coule la Seine